top of page

A la Seyne aussi la tendance est à la sobriété du budget 2024

Une situation financière qui limite les projets à La Seyne

La maire de La Seyne a dévoilé les grandes lignes du budget 2024. Marqué par la sobriété, dans un contexte économique tendu, il a suscité de vifs reproches dans les rangs de l’opposition.

Le quatrième rapport d’orientations budgétaires présenté par Nathalie Bicais, ce mardi matin en conseil municipal, n’a pas fait exception: la maire de La Seyne a essuyé son lot désormais habituel de critiques de la part d’une grande partie de l’opposition.


Quand elle se félicite que "les taux d’imposition locaux n’augmenteront pas en 2024", que "la diminution de l’endettement se poursuit, en moyenne de 3 à 4 millions par an", ou que "le maintien d’un investissement ambitieux" et "l’optimisation des dépenses de fonctionnement" sont les objectifs, elle peut compter sur ses adversaires pour noircir le tableau: "pas de projets concrets", des "dépenses inappropriées" et une "absence de vision pour la ville", des "équipements délabrés", une "masse salariale trop élevée et non maîtrisée"… comptent parmi les reproches les plus entendus lors des nombreuses interventions.


Le RN compréhensif

Seule la prise de parole de l’élue du Rassemblement national (RN) a dénoté (Dorian Munoz était absent). Isabelle Delyon a déclaré que son groupe était "conscient des difficultés de la commune, compte tenu des paramètres réalistes et parfois contradictoires imposés par l’État (contexte inflationniste, hausses mécaniques...)". Relevant, toutefois, des "points de faiblesse" également repris par d’autres élus, comme, entre autres, "la capacité de désendettement de la commune qui s’établit à 11,4 années, frôlant la barre fatidique du surendettement évaluée à 12 ans".


Nathalie Bicais, après avoir déploré les "mensonges", la "démagogie" et "l’esprit revanchard" de certains interlocuteurs, a remercié Isabelle Delyon pour son "pragmatisme", plutôt rare de ce côté de l’hémicycle seynois. "Nous nous maintenons sous la barre des 12 années, c’est indispensable. Nous sommes dans le réseau d’alerte et la préfecture nous contrôle régulièrement au niveau du nombre d’agents. Nous ne pouvons donc pas aller plus loin", a-t-elle voulu rassurer en même temps sur la problématique souvent décriée des dépenses de personnel.


Des études pour la Cité bleue

A contre-courant des attaques, elle a également indiqué que "la Ville s’engage fortement dans la rénovation des bâtiments", tout comme elle a soutenu que des financements de partenaires sont toujours en attente pour lancer des projets, comme le Programme de rénovation urbaine du centre-ville.

En termes d’investissements pour 2024, outre un coûteux programme de rénovation des bâtiments de la commune, il est annoncé le début des travaux du complexe Scaglia, des études pour le projet de Cité bleue (sur le site de l’Atelier mécanique) ou encore l’extension de la vidéosurveillance.

 
 
 

Kommentare


bottom of page