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Au Beausset les impôts vont finalement augmenter malgré les promesses du Maire

Pourquoi les impôts vont augmenter au Beausset ?


Les propriétaires vont devoir participer à l’équilibre budgétaire de la commune. Le « serrage de vis » dans les services orchestré par la municipalité n’a pas suffi.


Jeudi prochain, à l’occasion du débat d’orientations budgétaires, le maire va expliquer aux élus pourquoi l’inflation a eu raison de son engagement de campagne de ne pas augmenter les taux d’imposition locaux.

Il aurait évidemment voulu éviter ça, d’autant qu’il s’était engagé en 2020 à ne pas toucher aux taux d’imposition. Le maire du Beausset va pourtant bien soumettre prochainement au vote du conseil municipal une augmentation de la taxe sur le foncier bâti. Une décision prise parce qu’il n’a "pas le choix", explique Edouard Friedler qui invoque le contexte économique: "Nous sommes rattrapés par la réalité: la guerre en Ukraine, l’inflation, le prix de l’énergie..."


Suivi d’une démonstration par l’arithmétique. "Le Parlement a voté une hausse de 3% des valeurs locatives, mais l’inflation est à 7%, illustre Edouard Friedler. Il manque 4%... Et depuis 2021, les dotations de l’État ont baissé de 180.000 euros..." Et puis, aussi, au Beausset les sources de recettes significatives sont limitées: pas de casino, pas de port, pas de grande zone économique…


Au bout des économies

"On a bien essayé de faire le dos rond et de tenir, en faisant des économies sur notre fonctionnement. On a par exemple réduit notre consommation d’énergie de 5%, mais la facture, elle, a augmenté de 55%!"


Même état de fait pour la restauration scolaire: "Des efforts sont faits sur le gaspillage, on commande moins en quantité, mais on paye 28% de plus... On serre la vis de tous les côtés, assure le premier magistrat, comme sur le personnel: entre 2020 et 2024, on a recentré les missions des agents et supprimé six emplois. Mais on ne peut pas aller plus loin sans risquer de détériorer les conditions de travail et supprimer des services qu’on souhaite continuer à rendre aux Beaussétans."


Une situation qui se répercute également sur les investissements. Si la première tranche de la réhabilitation de l’Espace Mistral, les nécessaires travaux de l’église et l’accessibilité de l’hôtel de ville seront bel et bien inscrits au budget, d’autres projets (comme le réaménagement de l’esplanade De Gaulle et de la maison Marius-Mari) attendront des jours meilleurs. "Tout dépend aussi des aides qui nous seront accordées."


À l’heure de devoir mettre les propriétaires à contribution, le maire, enfin, juge utile de rappeler qu’il s’est lui-même refusé à bénéficier d’une voiture de fonction et d’une carte essence depuis qu’il est élu, et que le remboursement des frais de déplacement des conseillers est "au forfait".


100 euros annuels en moyenne

Edouard Friedler veut attendre le débat d’orientations budgétaires qui se tiendra jeudi prochain à 18h, "par respect pour le conseil municipal", pour préciser le taux exact qui sera appliqué. Mais l’augmentation devrait s’établir autour des 100 euros annuels, en moyenne. Qui s’ajoutera à celle votée il y a quelques jours en conseil communautaire, dont la part passera de 1 à 2% en 2024.

 
 
 

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