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Bandol : 5 chantiers demandent des subventions lors du Conseil Municipal


Le conseil municipal a voté des demandes de subventions pour différentes opérations. Pour, entre autres, la toiture du groupe scolaire, des travaux de voirie, le kiosque à musique...

Lors du dernier conseil municipal, les élus bandolais ont voté toute une série de demandes de subventions, en vue de réaliser différents travaux. Voici les opérations concernées.


À l’école Octave-Maurel

La toiture du groupe scolaire Octave-Maurel a fait son temps et nécessite une réfection complète, ainsi qu’une rénovation thermique. Le montant des travaux s’élève à 800.000 euros. La ville a adressé des demandes de participation à l’État, au conseil régional et au Département. Si toutes les subventions sont accordées, il resterait 160 000 euros à la charge de la commune.


Chemin de la Garduère

Des travaux de requalification sont prévus chemin de la Garduère, pour un montant estimé à 360 000 euros. État et Département ont été sollicités pour un financement à hauteur de 80 %. Aux précisions demandées par Martine Henriot, élue d’opposition, l’adjoint à l’urbanisme a indiqué que l’objectif est "un élargissement de la voie à 6 m, la création de zones piétonnières mais l’urgence est la réfection du réseau pluvial », pour laquelle « des discussions sont en cours avec Sud Sainte Baume, dont c’est la compétence". Le quartier, a ajouté Jean-Pierre Chorel, est l’objet de "problèmes d’érosion et de ruissellement très importants". Et, "bien sûr, des espaces verts" seront intégrés au projet.


Le kiosque à musique

La ville a annoncé la réfection du kiosque à musique de l’allée Alfred-Vivien, pour un montant de 360.000 euros. Là encore, elle espère des aides de l’État et du Département (pour 80%). "Les travaux consistent à la reprise des éclats de béton et du ferraillage, le renouvellement de l’étanchéité de la toiture et des jardinières situées au pied de l’ouvrage, ainsi que la mise en valeur du bâtiment par des aménageurs paysagers et sa mise en lumière", a détaillé Jean-Pierre Chorel. "Le résultat pourra surprendre, mais on va revenir à l’ouvrage tel qu’il a été pensé et construit (en 1933) par Fleury Linossier, célèbre architecte qui a œuvré sur Bandol : Octave-Maurel, l’hôtel de ville..."


Le rond-point de Super U

Parce qu’il "ne répond plus aux préconisations de la transition écologique, dans la mesure où il est largement recouvert de pelouse et afin d’économiser la ressource en eau" le rond-point de l’Armée-d’Afrique, situé à côté du Super U, va être transformé. "Il restera végétalisé, a fait savoir l’adjoint à l’urbanisme, mais avec des espèces méditerranéennes". Coût : 200.000 euros. Des subventions sont demandées pour 160.000 euros.


Parc du Bois-Maurin

"On se doit d’aménager le parc du Bois-Maurin et particulièrement en termes d’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite", a dit Jean-Pierre Chorel, puisqu’il faut actuellement emprunter des marches pour s’y rendre. Des sanitaires seront également construits. Le montant de ces travaux s’élève à 150 000 euros. État et Département sont sollicités à hauteur de 60.000 euros chacun.


Protection fonctionnelle

"Escrocs à la Sécu", "truands, toubib aux manettes", "équipe de tartuffes, bande de trisos" ou encore "le cardiologue mortuaire d’Ehpad"… Le maire de Bandol s’est, légitimement, senti visé et, avec lui, six de ses adjoints, par ces propos écrits par un administré sur son compte Facebook. Au point qu’il a décidé de déposer plainte pour "injures et diffamation" contre cet homme formellement identifié et nommé lors du conseil municipal de vendredi.


"Pourquoi pas une simple plainte?"


Au moment de délibérer sur la protection fonctionnelle à octroyer aux élus concernés (pour que la commune supporte les frais de justice), Floriane Cercio est intervenue: "Nous condamnons avec la plus grande des forces et des convictions, toute violence verbale ou physique à l’égard des élus de la République."


Puis elle a demandé comment la majorité avait eu connaissance de ces propos, sachant que son auteur n’avait que très peu d’audience sur le réseau social (il n’aurait que 30 "amis", peu de "like") et que ses publications étaient relativement confidentielles.


"Une simple plainte n’aurait-elle pas suffi?", a interrogé l’élue d’opposition. Chargée de présider la séance à ce moment-là - le maire et les adjoints concernés ne pouvant pas prendre part au vote - Fernande Mith, conseillère municipale, a réagi: "Vous savez très bien qu’une simple plainte n’aboutirait pas. Et il faut que ce type de comportement cesse, de manière radicale". C’est pourquoi les élus attaqués vont s’attacher les services d’un avocat.

 
 
 

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