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Bandol revoit son PLU pour plus de social, de collectif et de nature en ville


En amont de la révision du Plan local d’urbanisme, une nouvelle réunion publique a permis de préciser le cadre qui s’appliquera sur la ville en matière de constructibilité et d’aménagements.

La ville prévoit d’arrêter le projet du PLU pour mi-2023 et espère son approbation pour début 2024.


Après une première réunion publique sur les enjeux et orientations du futur Plan local d’urbanisme (PLU) de Bandol, en mars dernier, la stratégie municipale s’est précisée un peu plus vendredi, à l’occasion d’une nouvelle soirée, au théâtre Jules-Verne, à laquelle a assisté une centaine de personnes. "Nous allons vous présenter le Projet d’aménagement et de développement durable (PADD), a introduit le maire, Jean-Paul Joseph. Document très important, c’est la pierre angulaire du PLU".

Il doit répondre à une volonté d’"équilibre entre l’aménagement urbain et le développement durable, tout en améliorant le cadre de vie". Etant également précisé que le PADD doit se conformer aux obligations légales: Code de l’urbanisme, lois SRU, 3DS, Climat & Résilience, Littoral, Scot...

De nombreuses informations ont été données durant ces deux heures de présentation et d’échanges avec le public (1), notamment sur les grands principes du futur règlement du droit du sol et du zonage de la commune, pour les dix ans à venir.


Vers la fin des logements individuels

En termes d’organisation de l’urbanisation, la tendance, dictée par la loi Littoral qui s’impose pratiquement à toute la commune, vise à contraindre les extensions. C’est-à-dire que "toute urbanisation nouvelle devra être réalisée en continuité de l’existant. On ne peut pas imaginer urbaniser des secteurs nouveaux au milieu de la campagne, comme au Roustagnon par exemple".

Dans le même ordre d’idée, en matière de densité, le Schéma de cohérence territoriale (Scot Méditerranée) prévoit d’arrêter les constructions individuelles, trop consommatrices d’espaces pour trop peu de logements. La tendance est à la densification urbaine: maisons groupées, petits collectifs…

Pour être en cohérence avec la récente loi Climat & Résilience, cette densification doit aussi limiter les trajets en voiture et favoriser la proximité avec les services: écoles, commerces, gare...


Une consommation d’espace fortement limitée

Cette même loi entend "préserver les sols naturels, agricoles et forestiers, considérés comme une ressource" et tendre vers le "Zéro artificialisation nette (Zan)" d’ici 2050.

Une première période, de 2021 à 2031, impose de réduire d’au moins 50% la consommation de ces espaces, par rapport à la période 2010-2020.


L’obligation de logements sociaux

Au 1er janvier 2022, Bandol comptait 393 logements sociaux. Pour répondre aux obligations de la loi SRU, il en manque 1058. La ville se donne comme objectif, réalisable, de construire dans les 10 ans à venir 70 logements par an, dont 40% de logements sociaux.

"Nature en ville", "reconquête agricole", "trame verte et bleue", "préservation des caractéristiques historiques des quartiers" font également partie des axes de travail, tout comme la création d’un circuit cyclable sur toute la commune, actuellement à l’étude.


1. Outre le maire, les intervenants de cette réunion étaient Sophie Gaboriaud, directrice du développement urbain, Cathy Catalan, directrice du service urbanisme, Jean-Pierre Chorel, adjoint à l’urbanisme et Elody Boudon, chargée d’étude au cabinet Planed.


De nouveaux parkings souterrains en projet

Au chapitre de "l’amélioration du cadre de vie", proposer "une offre de stationnement mieux équilibrée entre la gare et le port", "pour soulager le front de mer" et "sans perdre en capacité", fait partie des objectifs de la municipalité. Le maire et l’adjoint à l’urbanisme ont d’ailleurs évoqué des projets de parkings enterrés sous l’îlot de la Poste et à la gare.


"Rendre le stationnement moins visible sur le front de mer" est également un axe de travail de la municipalité, pour un rendu "plus qualitatif et plus végétalisé" des parkings Central et du Casino, tout en repensant les accès pour limiter le flux de véhicules le long du port.


Dans le cadre de la continuité de la requalification du bord de mer, la reconversion du parking à côté du stade Deferrari (le plus à l’est) en parc paysager est envisagée. Le déplacement du stade dans le secteur des Grands Ponts demeure quant à lui une volonté de la mairie, sous réserve de faisabilité (études autour du risque d’inondation et de la protection du puits de Bourgarel).


 
 
 

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