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Rènecros : la plage de Bandol aux souvenirs magiques


"Des souvenirs magiques" : sur la plage de Rènecros à Bandol, habitués, vacanciers ou travailleurs se confient dans un documentaire en immersion


La plage de toutes les générations : des sourires, des ballons, un brin de sable dans les maillots et des souvenirs plein la tête : Graine de sable en replay | France TV



Durant trois étés, le réalisateur Raphaël Poirier est allé à la rencontre de ces femmes et ces hommes anonymes qui fréquentent la mythique plage varoise. Portrait touchant d’une mosaïque humaine où se croisent des vies, des espoirs et des questions profondes…


Avec son sable fin et son eau cristalline, Rènecros attire chaque été une population hétéroclite : familles, retraités, célibataires, touristes de tous horizons… Cette plage qui unit les générations est le théâtre d’un ballet estival où se côtoient baigneurs, promeneurs, travailleurs.


Ici, on passe et on voit passer, on s’entre-regarde ou on se donne à voir, on est vu et on le sait. Une galerie captivante de congénères et de comportements sur laquelle s’est penché Raphaël Poirier.


Situé à l’extrémité nord de la plage de Rènecros, ce petit morceau de sable triangulaire convoité et appelé "la plagette" est sans conteste le "the place to be" des bandolais


Le réalisateur a tourné dans l'anse varoise durant trois étés pour saisir un quotidien qui se réinvente. D'un lieu en apparence banal – la plage – il révèle la richesse insoupçonnée.


À travers les histoires de ces femmes et ces hommes, leurs interactions et leurs silences, "Graine de sable" interroge les liens que nous tissons avec des lieux et surtout, avec les autres.


La plage, au-delà de sa fonction récréative, devient un microcosme de notre société, un espace où se jouent des drames, des comédies et des réflexions existentielles.


Sororité douce et sincère, partageant des rires et des confidences sous le ciel complice, c’est ça aussi la plage de Rènecros


Le réalisateur s’appuie sur le concept de topophilie, un attachement affectif à un lieu, théorisé par Yi-Fu Tuan et Gaston Bachelard. L’anse de Rènecros devient ainsi le protagoniste silencieux du récit, suscitant des émotions, provoquant des rencontres et reflétant les tensions de notre époque.


Pourquoi revient-on toujours au même endroit ? Que cherche-t-on à fuir ou à retrouver ? Autant de questions qui animent ce projet singulier.


Une fresque intime et universelle

"Graine de sable" s’inscrit également dans une démarche de réflexion collective. En capturant les paroles de ces anonymes – leurs inquiétudes, leurs aspirations et leurs regards sur le monde – le film offre une fresque intime et universelle.


Entre deux baignades, à l’ombre des parasols multicolores, se dessinent des portraits sincères, attachants, parfois bouleversants, de femmes et d’hommes qui tentent de trouver leur place dans un monde en mutation.


Comme Christine, qui évoque sa passion pour l’art et le souvenir ému de son époux disparu. Ou Amadou, qui raconte son périple depuis la Guinée jusqu’à Bandol, où il travaille dur pour se construire une vie meilleure. Il y a aussi Michel, employé municipal et travailleur de l’ombre qui aime "sublimer" la plage avant la saison estivale, ou encore Jordan, pour qui Rènecros garde la saveur du bonheur de l’enfance...


C’est des merveilleux moments de la vie, des souvenirs magiques. Dès petit, je voulais faire ma vie ici parce que je me sentais heureux, je me sentais bien et pour moi c’était inconcevable de vivre ailleurs.

Jordan


Avec une approche esthétique volontairement épurée, le film conjugue légèreté estivale et profondeur introspective. Il nous rappelle que, dans le tumulte de nos existences, il suffit parfois d’un simple grain de sable pour amorcer une réflexion sur notre place dans le monde.

 
 
 

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