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Résidences secondaires : Plus de 3 millions de logements détenus à 66% par les + de 60 ans



Si le littoral accueille de nombreuses résidences secondaires, la montagne et les grandes villes ne sont pas en reste ! Des biens qui sont détenus par les plus de soixante ans comme le révèle une étude de l’Insee.


Elles ont fait la Une pendant le confinement ! Certaines résidences secondaires ont vu leurs propriétaires revenir les occuper en mars 2020 pour ne pas être confinés dans leur appartement devenu exigu pour toute la famille. Si les grandes maisons ont pu servir de refuge confortable pendant cette crise sanitaire, ce n’est pas le cas pour certains logements trop petits ! Les résidences secondaires sont loin de présenter un visage uniforme comme le révèle l’étude de l’Insee qui permet d’avoir une photographie précise de cet habitat méconnu.


La mer a la cote. En 2017, l’Hexagone comptait 3 245 200 résidences secondaires, soit un logement sur dix. Ces biens sont souvent situés au bord de mer, 40 % étant implantés sur le littoral. La montagne occupe quant à elle la deuxième marche du podium en accueillant 16 % des résidences secondaires. Et contrairement aux idées reçues, résidences secondaires rime aussi avec grandes villes ! 12 % d’entre elles sont en effet localisées dans des communes affichant une densité élevée d’habitants. La moitié des habitations est abritée dans la métropole du Grand Paris (196 000 biens), suivie par Lyon (16 000) et Toulouse (11 000).


Moins d’espace. Les résidences secondaires sont plus petites que les résidences principales. 27 % affichent en effet une surface inférieure à 40 m² contre 10 % pour les secondes. Cette part de petites surfaces est logiquement plus importante dans les communes situées en altitude (plus de 1 500 m) qui englobent les stations de ski (50 %). L’habitat de ces dernières étant composé quasi exclusivement de logements collectifs très compacts ne servant qu’à dormir. Les grandes surfaces ne sont pas pour autant absentes des résidences secondaires : deux sur dix affichent 100 m² ou plus contre trois résidences principales sur dix.


Les Français sont les rois. Si les étrangers sont nombreux à privilégier l’Hexagone pour leurs vacances estivales, ils n’ont pas pour autant franchi le pas pour acquérir une résidence secondaire. Seuls 10 % d’entre elles appartiennent en effet à un étranger, les citoyens britanniques représentant 27 % des propriétaires. Ce marché immobilier est avant tout franco-français où les ménages aisés représentent 34 % des détenteurs.


Les adresses privilégiées ? Le Pays Basque, le littoral du Var, la Côte d’Emeraude en Bretagne sans oublier le golfe de Saint-Tropez avec ces communes prisées comme Ramatuelle ou encore la Croix-Valmer. Les communes de l’agglomération de Versailles et de Saint-Germain-en-Laye se sont aussi imposées comme les terres d’élection de ces biens. Les ménages aisés sont aussi très présents à Annemasse-les-Voirons (74), Strasbourg (67) et Lyon (69). Sans oublier les communes moins peuplées comme celles du parc régional du Vexin à cheval sur le Val-d’Oise et les Yvelines ou celles de Sologne.


Le règne des plus de soixante ans. 66 % des biens sont détenus par des ménages ayant soixante ans ou plus. Un chiffre logique, car les particuliers commencent généralement par acquérir leur résidence principale avant de jeter leur dévolu sur une résidence secondaire avec une enveloppe financière plus conséquente que celle des jeunes actifs. Ce phénomène est d’ailleurs encore plus marqué sur le littoral comme dans l’agglomération Var d’Estérel Méditerranée où les plus de soixante ans détiennent 79 % des résidences. Les montagnes n’échappent pas non plus à la règle avec notamment la Corse (74 % des résidences secondaires appartenant à des ménages ayant plus de soixante ans).

 
 
 

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