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Saint-Mandrier : un architecte crée une école de voile itinérante


Architecte de formation, Tristan Terisse a décidé de vivre de sa passion et fondé une école originale : elle propose par exemple une odyssée à travers la Méditerranée.

Avec "toute (sa) famille dans le bâtiment", la voie professionnelle de Tristan Terrisse était toute... construite. Et le natif de Montpellier (35 ans) est devenu architecte.

Mais celui qui s’était installé à Lyon a complètement changé de cap pour fonder une école de voile itinérante à Saint-Mandrier. Et vivre de sa passion.


"J’ai toujours eu le goût de l’aventure", explique Tristan. Mais il n’avait jusqu’alors "pris le large" qu’à vélo. Comme en 2017, sur les routes d’Espagne, en tandem avec sa femme "Maé" (pour Maëva): "Sur le retour, à Cadaquès, nous avons rencontré Alex, qui nous a proposé de monter à bord de son bateau. Nous y avons passé une semaine". Si l’enfant montpelliérain avait "déjà fait de la voile légère", il n’avait "jamais goûté au voilier". Le déclic se produit donc.


L’année suivante, le couple Terrisse élit son nouveau domicile à Marseille et Tristan se met au voilier, "pas tous les jours mais presque": "L’idée était de devenir un professionnel de la voile... sans en savoir précisément plus".


"Une autre pratique de la mer"

Le désormais Marseillais est d’abord "équipier sur un bateau, un Swan 55". Il envisage ensuite de participer à une course autour du monde en 2021: à défaut d’avoir trouvé les fonds nécessaires, il obtient le "Yachtmaster offshore", "diplôme international de skipper qui permet également de réaliser des convoyages internationaux".


L’année dernière, Tristan Terrisse passe aussi avec succès le BPJEPS (1) mention voile croisière... et "tombe sur un bateau à Saint-Mandrier", un voilier de 13m alors nommé Tentation & co: il succombe et l’achète.


Ainsi diplômé et équipé, fonder une école de voile coule alors de source... même si elle ne sera pas comme les autres: elle sera aussi et surtout itinérante.


"Capitaine Terrisse", avec Maé pour second, organisera ainsi un grand stage tout au long de l’été, "L’odyssée": "Nous allons passer par la Corse, la Sardaigne, les Baléares... et Cadaquès. À chaque escale, l’équipage changera. Les stagiaires auront l’impression de participer à une odyssée. C’est une autre pratique de la mer, souvent perçue comme dure".


Alors que, rebaptisé Scopoli (en référence au puffin de Scopoli, oiseau du large), "mon bateau offre un certain confort, avec quatre vraies cabines, et permet aussi de vraiment cuisiner; d’ailleurs, je proposerai des recettes, locales évidemment, et on cuisinera tous ensemble".


"Rendre le nautisme plus accessible"

Officiellement née le 5 février dernier, joliment baptisée "Des milles et des vents", "pour exprimer la quantité et la diversité", et basée au port Pin Rolland, l’école de Tristan propose également des formations plus conventionnelles: initiation, perfectionnement, certificat d’autonomie...

"Je souhaite rendre le nautisme plus accessible. Je ne sais pas si ça va marcher, je sais que c’est très difficile de gagner sa vie dans ce milieu mais c’est ma passion". Et, même s’il peut encore compter sur des missions en architecture et toujours sur Maé, c’est la nouvelle voie de Tristan Terisse.

1. Brevet professionnel de la jeunesse, de l’éducation populaire et du sport.

 
 
 

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