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VAR : l'immobilier à la peine, depuis quelques mois les acheteurs font la loi


20 visites, une seule offre très en dessous du prix... le calvaire d'un couple du Var qui tente de vendre sa maison

Un couple propriétaire à Solliès-Toucas tente désespérément de vendre sa maison depuis près de six mois. Témoignage.

Le décalage entre la réalité actuelle du marché et les prix encore alignés sur la vague haussière de ces dernières années, Vincent le vit de plein fouet. Quand ce père de famille et sa femme ont mis en vente leur maison de Solliès-Toucas, pour se rapprocher du lieu de travail de madame et réduire les coûts de déplacement, ils étaient persuadés de faire affaire très vite.


Mais ils ont quand même eu la prudence d’apposer une clause suspensive à la promesse d’achat de leur nouvelle maison, à savoir conditionner cette acquisition à la vente de leur précédent domicile. "On ne voulait surtout pas faire de prêt relais". Heureusement. Mais leur nouvelle demeure a bien failli du coup leur passer sous le nez.


Deux prêts

"Nous avons mis la maison de Solliès-Toucas en vente le 14 mars et malgré plus de 20 visites, nous n’avons eu qu’une seule offre".


Qu’ils ont refusée, car inférieure de près de 100.000€ au prix affiché de 585.000.€... Entre-temps un héritage familial leur a quand même permis d’être une deuxième fois propriétaire et d’emménager dans leur nouvelle demeure, mais ils paient désormais deux prêts. « Cet héritage nous a aussi permis d’avoir un apport important et donc un prêt avec des mensualités pas trop élevées mais notre ancienne maison est vide, alors que nous payons 1.800 € de taxe foncière et devons entretenir la piscine. Nous attendons la fin des mandats des agents immobiliers puis nous allons la louer en saisonnier", confie le Varois qui regrette désormais de ne pas avoir accepté la toute première offre.


"Aujourd’hui même à moins de 500.000€ je la vends", assure-t-il.


Surévaluée?

Car en quelques mois le marché s’est considérablement rétracté. Malgré trois agents immobiliers sur le coup et une annonce entre particuliers, rien ne bouge du côté de Solliès-Toucas.


L’un des professionnels en charge du dossier reconnaît que le bien a sans doute été surévalué au départ, "car il y a un an, un an et demi, tout se vendait encore à n’importe quel prix, avec des taux d’emprunt très bas". Sauf qu’en quelques mois le marché s’est retourné. Et si 185 personnes ont vu la maison en ligne, cela ne déclenche pas d’acte d’achat, pas plus que les 20 visites physiques n’ont entraîné de contre-visites.


Le prix a pourtant baissé à trois reprises, et la maison de 150m² construite en 1994 et dotée de 6 chambres et d’une piscine est désormais affichée à 545 000 € frais compris sur un site immobilier. Et même si Vincent l’a achetée en 2018, 400 000 € auxquels il a ajouté 100 000 € de travaux, il est désormais prêt à la lâcher, pour moins que ça...

 
 
 

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